Un avenir prometteur pour le Falcon 7X de Dassault-Aviation
Leader mondial du secteur des avions d’affaires haut de gamme et seul en Europe d’appareils d’affaires à réaction, Dassault-Aviation jouit, sans discontinuer depuis plus de 40 ans, d’une réputation d’excellence que la famille des avions Falcon (50EX, 900C, 900EX, 2000, 2000EX et désormais 7X) contribue à perpétuer.
Présenté pour la première fois le 15 février 2005 au cours d’une cérémonie réunissant de nombreuses personnalités officielles ainsi que près de 800 invités dans le hall Charles Lindbergh de l’usine Dassault-Aviation de Bordeaux-Mérignac, le Falcon 7X N°1 n’a pas manqué d’éblouir celles et ceux qui étaient venus assister à l’événement et parmi lesquels un aréopage de
professionnels et de futurs clients impatients.
Bien que conservant « l’essence de la tradition Falcon » comme le soulignait Charles Edelstenne, Président du groupe éponyme Dassault-Aviation, en présence de son Président d’honneur Serge Dassault, le Falcon 7X représente une véritable rupture technologique avec ses aînés, pourtant déjà considérés comme ce qu’il y a de plus abouti en la matière. La voilure du 7X dont le dessin et le profil sont vraiment novateurs, sans être pour autant perceptibles au premier coup d’œil, préfigurent un concept de nouvelle génération autorisant des applications évolutives vers des cellules peut-être plus allongées…
Prévu pour effectuer son premier vol au cours de l’année 2005 pour des premières livraisons attendues vers la fin 2006, les caractéristiques du Falcon 7X, triréacteur (Pratt & Whitney PW 307A) à très long rayon d’action, lui permettent effectivement de franchir 5 700 nm – 10.550 km. Conçu pour voler à une vitesse maximale de Mach 0,9, il est aussi le premier avion d’affaires à être équipé de commandes de vols électriques (CDVE) avec minimanche et poste de pilotage EASY développé en coopération avec la firme américaine Honeywell, l’un des 27 partenaires et équipementiers de ce programme.
Le confort exceptionnel qu’offre le Falcon 7X notamment grâce à sa large cabine et son faible niveau de bruit s’ajoute à d’autres qualités non négligeables comme son prix estimé à 37,5 millions de dollars (prix catalogue), ses coûts de maintenance réduits et une consommation de carburant bien en dessous de la moyenne. Ce qui devrait séduire une clientèle qui semble déjà conquise, plus de 50 commandes fermes ont effectivement déjà été enregistrées, la première venant d’un fidèle client américain.
Constituant aujourd’hui la plus importante implantation industrielle du groupe dans le monde, Dassault Falcon Jet Corp, filiale américaine de Dassault-Aviation en charge de la vente et du soutien logistique client et service pour l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, les deux rives pacifiques des pays d’Asie (y compris la Chine), emploie plus de 2 400 personnes répartis sur trois sites : Little Rock – Arkansas (personnalisation des Falcon, aménagement intérieurs, options avioniques et peinture), Teterboro – New Jersey (siège US de Dassault- Aviation, coordination des activités mondiales de vente, support client), Wilmington – Delaware (location d’avions d’af-faires, station-service, maintenance).
L’histoire de Dassault-Aviation aux Etats-Unis que nul ne peut oublier remonte à l’extraordinaire commande de 160 exemplaires du Mystère 20 que passa la compagnie aérienne Pan Am à l’avionneur français le 4 juillet 1963, sur la recommandation du célèbre aviateur américain Charles Lindbergh. Elle marqua, de manière inédite,
le début d’une longue et fructueuse épopée. C’était en effet quelques mois seulement après le 1er vol de l’appareil le 4 mai de la même année.
Privilégiant dés le départ un partenariat basé sur une intense coopération et l’introduction d’équipements et de moteurs d’origine américaine, l’adaptation conforme ainsi réalisée du Mystère devenu Falcon 20 à son marché de lancement scella immédiatement son destin couronné d’un succès hors du commun et
prélude à la vente de plus de 1 600 avions dans 65 pays.
Plus de 300 Falcon ont été vendus aux Etats-Unis, y compris auprès des principales agences gouvernementales et aux US Coast Guard, un pays où le constructeur aéronautique français continue de bénéficier et cultive même son « label américain » dont il connaît l’importance historique, sans compter l’avenir prometteur qu’il offre déjà à son dernier né, le Falcon 7X.
F.B.