« Contribuer à une meilleure connaissance d’Israël »
Par M. Rudy Salles, Député des Alpes Maritimes, Président du Groupe d’Amitié France-Israël à l’Assemblée nationale.
Le Groupe d’amitié France-Israël de l’Assemblée nationale qui comprend 103 membres, est l’un des plus importants et surtout l’un des plus actifs de l’Assemblée nationale.
Depuis mon accession à la présidence du groupe d’amitié, au début de la présente législature, je me suis attaché à développer et à diversifier ses activités, afin de mieux faire connaître la situation réelle en Israël et de promouvoir un renforcement des relations franco-israéliennes, qui pourrait permettre à la France et à l’Europe d’avoir un rôle plus actif dans le processus de paix, dans le cadre d’un rééquilibrage de nos relations avec les pays de la région.
Un des temps forts de l’activité du Groupe d’amitié depuis 2002 a été la visite d’une délégation en Israël à l’invitation de la Knesset en novembre 2003. Cette délégation que je conduisais et qui comprenait des représentants de tous les groupes politiques de l’Assemblée nationale a bénéficié d’un accueil exceptionnel de la part des autorités israéliennes, qui ont ainsi marqué l’importance qu’elles attachent aux relations entre nos deux pays. Nous avons notamment été longuement reçus par M. Ariel Sharon, Premier ministre et par plusieurs ministres. En outre, la délégation a été reçue par M. Moshé Katsav, Président de l’Etat d’Israël, le Groupe d’amitié ayant ensuite été associé à la visite d’Etat de ce dernier en France en février 2004.
Le Groupe d’amitié a par ailleurs des contacts très fréquents avec l’Ambassade d’Israël, et il a reçu à plusieurs reprises M. Nissim Zvili, Ambassadeur d’Israël en France pour faire le point sur la situation au Proche-Orient, sur le processus de paix et sur les relations franco-israéliennes. J’ai souhaité également multiplier les contacts avec toutes les institutions participant au développement des relations entre la France et Israël. Le Groupe d’amitié a ainsi organisé différentes réunions ou manifestations avec le CRIF, et plusieurs de ses membres ont participé aux réunions du forum franco-israélien des villes jumelées.
Ainsi, l’action du Groupe d’amitié France-Israël doit-elle, à mon sens, contribuer le plus efficacement possible à une meilleure connaissance d’Israël par les parlementaires et au-delà, dans la société française et, à travers cette connaissance, à un renforcement durable des liens d’amitié entre nos deux pays.