«Ce que nous pouvons faire pour l’Europe»
Par M. Radu Mircea Berceanu, Ministre des Transports, des Constructions et du Tourisme
«Nous ne devons pas nous demander ce que l’Europe peut faire pour nous, mais ce que nous,
nous pouvons faire pour l’Europe. » C’est le message clé de la stratégie du gouvernement roumain couvrant la période 2005-2008 que j’ai également, en tant que Ministre des Transports, des Constructions et du Tourisme, toujours eu en vue pour élaborer et mettre en pratique la politique nationale dans le secteur des transports.
A l’instar de l’organisme humain, on peut dire que le réseau de transports représente le système sanguin de l’économie, et donc un système vital qui alimente « l’organisme » économique avec des éléments indispensables à son fonctionnement.
Conscients de cette mission, nous avons défini des objectifs ambitieux
au développement des transports dans le programme gouvernemental pour la période 2005-2008.
Tant dans la période actuelle, qu’après l’adhésion à l’Union européenne, le Gouvernement de la Roumanie appliquera ainsi une stratégie ayant pour but le développement
équilibré de l’économie locale et régionale, ainsi que l’intégration du réseau national de transport et de logistique dans le réseau de transport trans-européen.
En perspective, un aspect clé de l’économie roumaine dans la période suivant l’adhésion, sera le développement de l’infrastructure de transport, fait qui aura un impact significatif sur la croissance de la compétitivité économique, facilitera l’intégration économique dans l’Union européenne et contribuera au développement réel du marché interne et de toute l’économie roumaine.
Qui plus est, pour la période 2007-2013, on a pour but de créer les conditions favorables pour le développement des investissements, de promouvoir un transport durable et la cohésion spatiale. Comme effet de la modernisation, l’amélioration des infrastructures de transport participera directement à l’augmentation de la compétitivité des produits fabriqués et des services fournis, tant dans les secteurs clé de l’économie que dans l’ensemble des régions de la Roumanie.
La modernisation des infrastructures encouragera, plus particulièrement, les investissements de capitaux nécessaires dans des lieux qui sont encore difficiles d’accès ou qui souffrent d’encombrements excessifs. Elle permettra ainsi d’optimiser les services de transport offerts aux clients, ainsi que le développement de systèmes de logistique améliorés, induisant des coûts inférieurs des biens acquis et livrés, fune meilleure collaboration entre les producteurs et les fabricants et l’accroissement du potentiel d’accès et de pénétration des nouveaux marchés.
La stratégie roumaine d’absorption des fonds pourra produire d’importants bénéfices économiques, sociaux et de protection de l’environnement. De plus, cette stratégie offre des conditions pour mettre en pratique le concept du développement d’un système de transport roumain à l’échelle nationale qui sera cohérent avec le plan interne et en cohésion avec le système de l’Union européenne. Les initiatives proposées pour ce financement à travers le Fonds de Cohésion sont concentrées sur les axes prioritaires déjà identifiés par l’Union européenne, qui ont une importance fondamentale pour créer une cohésion spatiale en Europe.
Du point de vue des transports, la réponse à la question « que peut offrir la Roumanie à l’Europe » est au-delà du but et des limites éditoriales de cet article.
Mais pour éveiller la curiosité et l’intérêt du public lecteur, il suffirait de mentionner le fait que la Roumanie représente pour le moment « le maillon faible » d’un système de transport durable et performant qui reliera dans un proche avenir l’Europe et l’Asie.
Donc, le développement de l’infrastructure de transport en Roumanie,
conséquence de l’intégration dans l’Union européenne, ouvrira à l’Europe une porte stratégique vers l’économie en pleine expansion du continent voisin.