Lundi 22 Avril 2019  
 

N°124 - Quatrième trimestre 2018

La lettre diplometque
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     Nigéria
 
  S.E.M. / H.E. Godfrey Bayour Preware

Le géant Ouest africain à l’épreuve du changement

De l’intensification de la lutte contre la corruption à la campagne pour l’annulation de la dette du pays, le Président Olusegun Obasanjo multiplie, à deux ans des prochaines élections présidentielles, les initiatives pour consolider la transition démocratique et l’essor économique du pays. S.E.M. Godfrey Bayour Preware, Ambassadeur du Nigeria en France, revient pour nous sur les grands axes de cette stratégie, ainsi que sur les aspirations du Nigéria sur la scène africaine et internationale.

 

La Lettre Diplomatique : Monsieur l’Ambassadeur, reconduit pour un second mandat à l’issue des élections d’avril 2003, le Président Olusegun Obasanjo a ouvert le 21 février dernier la Conférence nationale sur la réforme constitutionnelle. Quels sont les enjeux de cette vaste consultation dont l’objectif est de redéfinir le cadre du système politique nigérian ? Plus largement, comment analysez-vous le chemin parcouru par la jeune démocratie nigériane ?

S.E.M. Godfrey Bayour Preware : La Conférence sur la réforme politique a été mise en place pour réaliser une large consultation et un dialogue actif entre les dépositaires du débat sur les questions relatives à la gouvernance, dans le but de renforcer l’unité, la cohésion, la stabilité, la sécurité, le progrès et le développement de la Fédération nigériane.

Le système de représentation au sein de la Conférence a été conçu de manière à assurer la participation et la contribution de tous les pans de la société nigériane, de toutes les communautés et de toutes les circonscriptions du pays. Le choix des représentants de la diaspora, des femmes, de la jeunesse et des personnes handicapées a été fait en tenant compte de la représentation et des équilibres géographiques.

Lors de l’inauguration de la Conférence sur la Réforme politique à Abuja, le Président, le Chef Olusegun Obasanjo a déclaré que la conférence constituait une opportunité pour réexaminer, recentrer, redéfinir et redessiner le paysage politique nigérian dans le sens d’un renforcement des liens qui scellent l’unité du pays, mais aussi du processus de consolidation démocratique et des structures de l’Etat. Le but est de renforcer les valeurs que promeuvent la démocratie, la bonne gouvernance et le bon voisinage, et d’ouvrir des opportunités à tous les Nigérians pour qu’ils s’impliquent et qu’ils se sentent impliqués dans l’évolution de ce processus et dans les progrès acquis en termes socio-économiques.

L’élaboration d’une constitution a donné au Nigéria une expérience historique qui montre que certains ajustements peuvent être nécessaires pour satisfaire certaines aspirations légitimes. Il convient également de souligner que notre nation demeure encore confrontée à des contradictions et défis hérités de l’administration coloniale.

La voie qu’a choisi de prendre la jeune démocratie nigériane s’articule autour d’un programme de réformes économiques fondées sur une approche holistique, comprenant un processus de privatisation accéléré, des réformes des services publics et de l’administration, ainsi qu’une guerre contre la corruption. Ces réformes sont appliquées avec vigueur et ont déjà donné des résultats. Comme le montre les plus récents indicateurs macro-économiques, pour la première fois en 2004 depuis des décennies, le Nigéria a atteint ou même dépassé ses principaux objectifs économiques. Le taux de croissance en 2004 s’est ainsi élevé à plus de 6%, mieux que les 5% prévus. Le ratio du déficit sur le PIB représente 11,99% en décembre 2004. Le stock de réserves extérieures du pays est passé de 3,7 milliards de dollars en 1999 à 18,4 milliards de dollars au 31 janvier 2005.

L.L.D. : Pays le plus peuplé d’Afrique avec 130 millions d’habitants répartis dans 36 Etats et plus de 200 ethnies, le Nigeria demeure confronté à d’importants clivages ethniques et sociaux. Fort de la signature d’un accord de paix dans le delta du Niger entre les autorités fédérales et les principaux chefs du mouvement rebelle local en octobre 2004, comment la paix sociale peut-elle être durablement installée dans votre pays ?

S.E.M.G.B.P. : Le gouvernement fédéral a mis en place des mécanismes adossés à des institutions pour faire face à la pression de la jeunesse dans la région du Delta du Niger et pour y garantir une paix durable. Il a ainsi instauré une Commission sur le Dévelop-pement du Delta du Niger (NDC) qui est chargée de mettre en place des infrastructures sociales dans la région. De nouveaux réseaux routiers sont en cours de réalisation tandis que les plus anciens sont réhabilités. Le gouvernement s’est engagé à construire plus d’écoles et d’hôpitaux, mais aussi à accroître la distribution d’eau potable dans les communes. Il a également institué des programmes de formation technique pour donner plus de possibilités aux jeunes et leurs permettre d’être plus productifs.

Les Etats producteurs de pétrole bénéficient de 13% de transfert de revenus, c’est-à-dire que 13% de tous les revenus pétroliers générés dans les Etats producteurs de pétrole est reversé aux gouvernements des États fédérés pour mettre en œuvre des programmes sociaux et de développement dans les communes de leur juridiction.

Les autorités nigérianes encouragent également le dialogue entre les communautés productrices de pétrole, les compagnies pétrolières, les représentants de la jeunesse, les chefs traditionnels et d’autres acteurs. Cette initiative a contribué à promouvoir une meilleure compréhension entre les différentes parties concernées et à dissiper la méfiance.

En revanche, il n’y a pas de dimension religieuse à l’indiscipline des jeunes dans la région du delta du Niger. Les problèmes fondamentaux concernent plutôt leur mécontentement face à la détérioration de leur terre et à leurs attentes relatives à un développement social plus soutenu, à de meilleures opportunités d’emplois et à un contrôle plus étroit de l’important fonds de réserve de pétrole dont dispose leur région.

L.L.D. : Poids lourds de l’économie ouest-africaine, votre pays s’est engagé dans une série de réformes économiques de fond, soutenues par la communauté financière internationale. Quelles sont les lignes directrices du plan de développement national « NEEDS » et quels moyens sont-ils employés pour sa mise en œuvre ?

S.E.M. G.B.P. : La Stratégie nationale de dévelop-pement et de renforcement économique (NEEDS) constitue la réponse du Gouvernement nigérian aux défis de développement auxquels fait face notre nation. Les objectifs majeurs du plan NEEDS sont :

– la réorientation des valeurs sociales

– la réduction de la pauvreté

– la création de richesses et d’emplois

Ces grands axes ont été élaborés sur la conviction que les objectifs qu’ils fixent peuvent être atteints grâce à la création d’un environnement propice à l’épanouissement des affaires. Dans le cadre de ce plan, le gouvernement s’est consacré à renforcer la fourniture des services essentiels à la population et à l’encourager à tirer profit des nouvelles opportunités que ce plan va stimuler.

Le plan NEEDS trace des réformes publiques de long terme, soutenues par les institutions, qui entraveront les pratiques de corruption et de pots-de-vin. Le gouvernement a ainsi mis en place une Commission indépendante des Pratiques de corruption (ICPC), une Commission des Crimes économiques et financiers (EFCC), une Unité de surveillance budgétaire et d’intelligence des prix ainsi qu’un Bureau du code de conduite.

Ce plan fixe comme objectifs majeurs de :

– diviser par deux la part de la population dont le revenu est inférieur à 1 dollar par jour ;

– parvenir à mettre en place une éducation primaire universelle ;

– réduire la mortalité maternelle et infantile, en mettant un terme à l’expansion du SIDA/HIV, de la malaria, et d’autres épidémies et en inversant cette tendance ;

– introduire un système d’assurance santé ;

– améliorer significativement d’ici 2020 les vies d’au moins 100 millions de personnes qui ne possèdent pas d’habitation convenable ;

– permettre l’accès au logement, à la distribution d’eau, à des moyens sanitaires abordables, mais aussi favoriser le développement de l’entrepreunariat ;

– faciliter l’accès au crédit ;

L.L.D. : Tenant compte des recommandations de la « Commission Blair » sur le développement de l’Afrique, quelles opportunités la tenue du G-8 a-t-il offert pour votre pays en ce qui concerne l’abandon de sa dette extérieure ?

S.E.M.G.B.P. : L’annonce faite récemment sur l’annulation de la dette de dix-huit pays figurant dans la liste des Pays pauvres très endettés (PPTE), parmi lesquels quatorze sont africains, constitue déjà une bonne avancée.

L’administration Obasanjo a fait de l’annulation de la dette du Nigéria un thème phare de sa politique depuis que le Président a pris ses fonctions en 1999. L’annulation de la dette encouragera le Gouvernement fédéral à poursuivre les efforts qu’il met en œuvre sur les plans de la transformation économique, des réformes socio-économiques et de sa croisade contre la corruption.

S’il est nécessaire d’actualiser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en vue d’intensifier le partenariat global pour le développement, le fardeau de la dette qui paralyse le Nigeria doit être abandonné, pour qu’il ait une chance juste de se développer. Comme vous le savez, le Nigeria est un acteur régional actif. Ses efforts en matière de maintien de la paix et d’assistance humanitaire ont contribué à promouvoir la paix, la sécurité, le progrès économique dans sa zone d’influence, et par là même, à la prospérité et à la sécurité globales. Le Nigeria doit être libéré du fardeau de sa dette, pour qu’il puisse se montrer à la hauteur de ses responsabilités internationales, avec efficacité et de manière concrète, tant pour le bénéfice de la région en particulier que pour celui de la communauté internationale en général.

L.L.D. : Avec une production de 2,4 millions de barils par jour, le Nigeria est le premier pays africain exportateur de pétrole brut. Important néanmoins la moitié de ses besoins en carburant, comment le gouvernement entend-il remédier à ce paradoxe ? Le secteur des hydrocarbures représentant près de 40% du PIB et plus de 90% des exportations, quels efforts peuvent-ils être mis en œuvre pour développer les secteurs industriel et agricole, encore insuffisamment exploités ? Au regard de la reprise prévue du programme de privatisation, quelles opportunités le marché nigérian est-il en mesure d’offrir aux investisseurs étrangers ?

S.E.M.G.B.P. : La décision d’importer du pétrole a constitué une mesure provisoire pour répondre aux carences du pays en carburant. A plus long terme, le gouvernement a lancé des politiques de libéralisation et de dérégulation du secteur pétrolier, posant ainsi les conditions propices à l’investissement privé dans ce secteur.

Plus précisément, le gouvernement procède actuellement à la privatisation des raffineries nationales, pour attirer des experts qui peuvent apporter de solides compétences techniques et administratives au fonctionnement des raffineries et leur permettre d’utiliser de manière optimale leurs capacités et répondre ainsi aux attentes.  

Il a également autorisé quelques gouvernements des Etats fédérés à construire des raffineries, en vue de dynamiser la capacité de production du pays. Le gouvernement demande en outre que dans un proche avenir, les compagnies pétrolières opérant au Nigéria procèdent au raffinage d’un certain pourcentage du pétrole brut qu’elles extraient. Dans ce contexte, l’importation de carburant devrait cesser lorsque la dérégulation sera pleinement appliquée.

L’administration actuelle accorde en outre une grande priorité au processus de diversification de l’économie, en vue de réduire sa dépendance au pétrole comme source de revenus du pays. Une attention nouvelle est ainsi portée au secteur non-pétrolier. Dans le secteur agricole, les fermes de cacao qui avaient été négligées jusqu’à présent, sont en cours de réhabilitation, et de nouveaux arbres sont plantés dans le cadre des actions du Comité national du Développement du Cacao (NCDC) mis en place par le gouvernement, le 2 décembre 1999. Les plantations d’huile de palme ont en outre été réanimées. Le cassava, qui devient progressivement une sorte d’or noir, est désormais cultivé de manière extensive, avant d’être exporté vers des pays comme la Chine.

Les politiques mises en place par le gouvernement nigérian en faveur de l’investissement, ont accéléré la mise en œuvre du programme de privatisation. Nous souhaitons la bienvenue aux investisseurs qui veulent venir tirer parti des avantages généreux qu’offre notre pays et qui leur garantissent des retombées positives sur leurs investissements. Les nouvelles industries résultant des privatisations ont créé de nombreuses opportunités pour les investisseurs. Elles sont abondantes dans les secteurs du pétrole, de l’agriculture, des télécommunications, de l’énergie ou des minéraux solides entre autres.

Le gouvernement encourage par ailleurs les industriels locaux à produire des biens de haute qualité qui pourront être avantageusement compétitifs sur le marché international, notamment en créant une Export Processing Zone (EPZ), destinée à dynamiser les exportations. Enfin, il s’investit également pour promouvoir le développement de petites et moyennes entreprises (PME). Il s’est à cet égard engagé à ce que les prêts et les micro-crédits soient accessibles aux fermiers et aux entrepreneurs.

L.L.D. : En dépit du nouvel élan insufflé au processus de paix en Côte d’Ivoire, l’Afrique de l’Ouest demeure fragilisée, notamment par les crises politiques de Guinée et du Togo. Médiateur de poids à l’échelle régionale, comment votre pays peut-il favoriser la mise en place de mécanismes de prévention des conflits ?

S.E.M. G.B.P. : Je tiens tout d’abord à souligner qu’il existe déjà des mécanismes à l’échelle régionale et sous-régionale chargés de la prévention et de la résolution de conflits en Afrique de l’Ouest et, plus largement, dans le continent africain. La sous-région que forme l’Afrique de l’Ouest a déjà traversé plus que sa part de crises. L’ECOWAS continue d’ailleurs de jouer un rôle majeur de médiation et de stabilisation. D’une manière plus générale, l’Union africaine attache la même attention au règlement d’autres problèmes africains, comme celui du Darfour au Soudan, où elle a déjà mis en place sur le terrain, des troupes de maintien de la paix. Fort heureusement, le soutien logistique et financier manifesté par les membres des Nations unies contribuera à renforcer les perspectives d’une solution définitive du problème du Darfour.

L.L.D. : Représentant plus de 4% des réserves mondiales de pétrole, le Golfe de Guinée est devenu en quelques années une des régions du monde les plus prometteuses en termes de production d’hydrocarbures. A la lumière de l’intérêt croissant des Etats-Unis pour la zone, quels changements d’ordre géostratégique cette nouvelle donne introduit-elle pour votre pays ? Quels dispositifs peuvent-ils être élaborés en matière de sécurisation des gisements ?

S.E.M. G.B.P. : Grâce aux vastes réserves pétrolières qui ont été découvertes, le Golfe de Guinée s’affirme actuellement comme une zone stratégique pour le monde occidental. Le Nigéria a dès lors créé, conjointement avec ses voisins du Golfe, une Commission du Golfe de Guinée dont la tâche consiste essentiellement à protéger l’intérêt des pays-membres de cette commission et à assurer l’exploitation pacifique des ressources de la région.

Notre pays et Sao Tomé-et-Principe ont ainsi mis en place une coopération qui vise à développer conjointement certains gisements pétroliers.

L.L.D. : A la lumière de la trop modeste implication de l’Afrique sur la scène internationale, quelle voix le Nigeria souhaiterait-il faire entendre au Conseil de sécurité des Nations unies, au sein duquel il prétend à un siège de membre permanent pour représenter le continent africain ?  

S.E.M. G.B.P. : Le Nigéria souhaiterait entendre au Conseil de sécurité une voix qui relaie les réalités, les préoccupations et les sensibilités des peuples, particulièrement des peuples africains, sur les questions africaines. Notre pays témoigne une grande confiance à l’égard du système des Nations unies. Il reconnaît la valeur des propositions formulées pour le réformer, en le rendant plus réactif aux défis globaux que représentent la paix, la sécurité, la démocratie et le développement. Ces défis fixent aussi des objectifs globaux que le Nigéria s’est fermement engagé à atteindre. Pour ces raisons, le Nigéria nourrit la conviction que le continent africain, qui doit relever nombre de ces défis, mérite d’être plus efficacement représenté au sein du Conseil de sécurité, l’organe politique et décisionnel suprême des Nations unies. Tout intérêt et toute candidature du Nigéria à un siège permanent au Conseil de sécurité doit être considéré à l’aune de son engagement manifeste et constant en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement à l’échelle sous-régionale, régionale et globale, et plus précisément, sur l’ensemble du continent africain. Avant la tenue de la prochaine assemblée générale des Nations unies, le Sommet de l’Union africaine devrait avoir eu lieu à Syrte, en Libye. Ce sommet confirmera définitivement l’émergence d’une position commune africaine sur les propositions de réforme des Nations unies. Nous espérons dès lors que la prochaine assemblée générale des Nations unies qui se tiendra en septembre prochain, s’attachera à débattre comme il se doit du programme de propositions de réformes qui lui sera soumis.

L.L.D. : Fort de la dynamisation des relations franco-nigérianes depuis 1999, le Président Olesegun Obasanjo a effectué une visite officielle en France, en mai 2005. Quelles nouvelles synergies ont-elles été impulsées à cette occasion pour le renforcement de la coopération bilatérale, notamment en matière d’échanges économiques ?

 
S.E.M. G.B.P. : Le Nigéria entretient de solides relations avec la France depuis les années 1960. Si au début de cette période, les tests nucléaires français les ont crispées, par la suite les premières frictions sur le décollage de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (ECOWAS) ont laissé place à une remarquable convergence de vues et des objectifs des deux pays en matière de politique étrangère, tout particulièrement en Afrique de l’Ouest. Les relations économiques se sont épanouies à tel point que la France se positionne aujourd’hui au deuxième rang des investisseurs les plus importants dans l’économie nigériane.

La récente visite officielle qu’a effectuée le Président Obasanjo en France, a permis aux dirigeants de nos deux pays de réaffirmer à la fois leur attachement aux valeurs démocratiques et leur engagement commun en faveur d’un partenariat pour le développement. Le partenariat franco-nigérian s’est enrichi à cette occasion d’une rencontre dense en échanges entre le Président Obasanjo et le secteur privé français représenté par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) et le CIAN. Lors de cette réunion, le Président Obasanjo a mis en exergue six domaines stratégiques figurant au nombre des priorités de l’administration nigériane et auxquels, il a invité les investisseurs étrangers à s’intéresser. Il s’agit des secteurs du pétrole, du gaz, de l’industrie, du tourisme et des minéraux solides. Le Président Obasanjo a également souligné que « l’appel (du Nigéria) à l’implication d’acteurs étrangers et, en fait, à leur participation déterminée à l’ébauche des contours émergents de l’économie nigériane, s’appuie sur la conviction qu’il existe de nombreuses opportunités de renforcement mutuel avec ce que le Nigeria et la France ont à s’offrir. » La visite de l’ancien Ministre français du Commerce extérieur François Loos au Nigeria devrait en outre avoir un effet très positif pour la promotion des échanges entre nos deux pays. Plus généralement, la France et le Nigéria sont restés impliqués en Afrique de l’Ouest, en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement. Le nouvel élan insufflé par les leaders africains à la promotion des valeurs de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la responsabilité politique tant à l’échelle nationale que continentale, a créé un environnement plus favorable à la construction de partenariats pour le développement avec des pays comme la France.  

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